La conférence annuelle des banques centrales de Jackson Hole a permis de confirmer les orientations de politique monétaire des différentes institutions :
– La FED reste très prudente quant aux raisons qui sous-tendraient un resserrement monétaire, la décision des britanniques de quitter l’Union Européenne venant apporter de la vo-latilité, et de l’incertitude sur les marchés,
– La Bank of Japan poursuit sa politique monétaire expansionniste, visant à relancer l’inflation (rien de bien nouveau),
– La BCE n’envisage pas d’évolution de sa politique, malgré les critiques.
En effet, en réaction aux mauvais résultats de Deutsche Bank, son président, John Cryan, a ouvertement critiqué la politique de Mario Draghi, et notamment une incompatibilité entre des taux de dépôt négatifs (à -0,40%), et les contraintes réglementaires, qui fragiliseraient le secteur bancaire au lieu de le renforcer.
Suite à la décision, par référendum, du peuple britannique en faveur d’une sortie de l’Union Européenne, le nouveau gouvernement outre-Manche a décidé de prendre son temps avant de valider le processus de sortie (l’horizon 2019 est envisagé). L’incertitude devrait rester de mise, et les taux britanniques sous surveillance (notamment les spread de taux avec les taux européens, ou suisses).
Enfin, les primaires américaines étant terminées, les investitures d’Hillary Clinton pour le parti Démocrate, et de Donald Trump pour le parti Républicain, la campagne pour la présidentielle (vote le 8 novembre 2016, prise de fonction le 20 janvier 2017) apportera également son lot d’incertitudes.
Sans parler, chez nous, en France, des primaires pour les présidentielles !
Une fois de plus, la fin de l’année sera chargée !