La direction des études de La Banque postale a sorti sa Note de conjoncture sur les tendances 2014 sortie ce 16 avril 2014.
Cette publication fournit une « Projection théorique » de l’effet de la baisse des dotations de l’Etat à venir sur l’investissement local, avec un scénario moyen prévoit une chute de 52,4 milliards en 2014 à 41,2 milliards en 2017.
Sommaire :
2014, année de pause fiscale et de très faible évolution des recettes courantes.
Une épargne brute qui diminuerait (- 6,0 %) pour la troisième année consécutive, fait atypique dans l’histoire des finances locales.
Les collectivités locales baisseraient leurs investissements (- 5,6 %) et réduiraient leur recours à l’endettement.
Extrait :
Les hausses de taux n’ont jamais été aussi faibles ces dernières années, au-delà là encore de la logique des cycles électoraux. Après des hausses particulièrement modestes depuis 2010 (et la réforme de la fiscalité qui a, il est vrai, limité les pouvoirs de taux), La Banque postale prévoit une quasi-stabilité en 2014.
« Du côté des départements, sauf s’agissant des DMTO, seulement 1 sur 9 devrait voter une hausse d’impôt cette année », estime Thomas Rougier, directeur des études de La Banque postale. Au niveau du bloc local, il s’attend à une « augmentation très faible en raison du contexte électoral, ce qui n’explique pas tout puisqu’il y avait eu des augmentations plus fortes en 2008″ (année des précédentes municipales).
La prudence est aussi affichée sur les dépenses de fonctionnement (+ 2,8 % après + 2,9 % en 2013) qui, outre d’éventuels efforts, sont soumises à des contraintes avec notamment la réforme des rythmes scolaires ou les mesures salariales. Les frais de personnel seraient ainsi en 2014 en hausse de 3,2 %, comme l’année précédente.
Télécharger ici le communiqué de presse.
Ici la note de conjoncture