Alors que les sondages donnaient Donald Trump largement vaincu par Hilary Clinton il y a de cela une semaine, voici que la réouverture d’une enquête par le FBI sur l’utilisation d’un serveur de mails privé par l’ex-secrétaire d’État, ajoutée aux révélations régulières par Wikileaks sur la candidate, ont relancé le candidat républicain, entraînant du même coup un petit vent de panique du côté des marchés financiers.
Si l’élection de Mme Clinton est perçue comme une continuité de la politique du président Obama (continuité confirmée d’ailleurs par le président lui-même), l’arrivée de Donald Trump entraînerait son lot d’incertitude… qui n’est pas sans rappeler pour autant la volatilité entraînée par le résultat du referendum britannique.
La campagne, en conséquence, a été suivie de près, tant par les acteurs économiques que par les financiers, et notamment la Réserve Fédérale. Les primes de risque, quel que soit le vainqueur de l’élection, pourraient bien s’envoler en rappelant à tous que les Etats-Unis sont devenus, depuis les dernières élections de mi-mandat, virtuellement ingouvernables. Les taux seraient donc susceptibles de repartir à la hausse, ce qui incite dès à présent à se poser la question de la couverture du risque de taux !