Les taux d’intérêts baissent inexorablement dans la plupart des économies développées. La dernière réunion de la FED aurait pu laisser penser que les conditions économiques auraient pu favoriser une remontée des taux directeurs. Mais non, les indicateurs ne semblent finalement pas si bons que cela. Décision reportée ! Conséquences, les États et notamment les États européens empruntent à taux nuls ou négatifs sur des maturités longues (7 ans pour la France, 10 ans pour l’Allemagne) et le service de la dette pour 2016 devrait être encore plus faible qu’en 2015, lui-même plus faible qu’en 2014 alors que notre dette ne cesse de monter de 2.665 € par seconde. A l’heure où vous lirez ces lignes, nous aurons atteint ou dépassé le chiffre de 2.165. Milliards d’euros, soit un doublement en… 12 ans. Au-delà de notre capacité à rembourser ces sommes, le risque majeur réside dans la remontée potentielle des taux. L’État pourrait utiliser des instruments de couverture pour sécuriser le niveau futur des frais financiers mais l’État a temporairement sus-pendu depuis fin 2014 la mise en œuvre d’une telle stratégie. Le programme de contrats d’échange de taux peut toutefois être réactivé si les conditions de marché le justifient, après information du marché.
Alors ne faites pas comme lui, couvrez-vous et utilisez opportunément les opérations (notamment de swap) en départ décalé pour protéger les années futures (au-delà de 2017/2018) tout en profitant de taux bas pour les exercices prochains !