Depuis la crise dite des « sub-primes » de 2008, prolongée par une crise de liquidité majeure en 2011 – 2013 (qui a parfois vu des taux d’emprunt supérieurs à 5%, alors que les taux de marché étaient relativement bas – 10 ans inférieur à 2,50% à partir de décembre 2011), le financement du secteur public local a connu de profondes mutations, qui ne semblent pas encore parfaitement comprises et/ou acceptées par les acteurs et décideurs du monde public local.
S’il est vrai que la liquidité a fait son retour avec des consultations couvertes par trois offres ou plus, cette relative abondance masque une réalité plus contrastée.
D’une part, les interventions de la Caisse des Dépôts ou de La Banque Postale, aussi intéressantes soient-elles, ont conduit à une (relative) publicisation du financement des investissements du secteur public local.
D’autre part, les banques sont plus regardantes sur la viabilité économique des projets, qui, sans évoquer nécessairement une obligation de rentabilité, implique une analyse préalable sur les tenants et aboutissants des investissements publics locaux.
Cette logique de « rentabilité socio-économique » est au cœur de l’intervention des nouveaux modes de financements alternatifs (hypothécaires, participatifs, etc.) qui sont réalisés autour de projets structurants.
Tous ces sujets seront abordés dans le détail par les intervenants de la Cinquième journée d’actualité organisée ce 18 mai par Orféor.