Cette semaine a été marquée par l’annonce de la part de D. Trump de la mise en place de nouvelles taxes sur les importations chinoises, annonce qui a naturellement généré de la volatilité sur les marchés actions et un rapide regain d’intérêt de la part des investisseurs pour les valeurs refuges.
De son coté la FED a procédé à la hausse de son taux directeur, déjà largement anticipée par le marché, et a relevé la cible des Fed Funds à partir de 2019.
Cette position, jugée par le marché un peu moins agressive que prévue semble tout de même contraster avec les événements qui ont eu lieu cette semaine : la mise en place du protectionnisme aux Etats-Unis, à la base d’une possible guerre commerciale entre les deux plus grandes puissances mondiales, ne semble pas inquiéter la Banque centrale. Mais pourquoi donc ?
Premièrement, parce que celle-ci juge - à raison - que la croissance est solide et que l’économie US reste en dehors de tout risque d’emballement incontrôlable.
Deuxièmement, parce que les contours de la menace protectionniste qui pèsent sur la Chine restent encore très flous.
Enfin parce qu’il n’y a aucun intérêt a mettre en place de telles mesures dans un pays qui connait le plein emploi.
Toute la difficulté reste maintenant de savoir pourquoi les Etats-Unis s’orientent vers cette politique économique, dont l’un des nombreux effets est de faire baisser, au moins temporairement, les taux en Zone Euro.
Profitons-en, cela ne durera peut-être pas !